| | | Inventaire & Comptes... quelle barbarie ! {Ben} |  |
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Cassandra A. Garrett
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| | Sujet: Inventaire & Comptes... quelle barbarie ! {Ben} Lun 17 Aoû - 0:03 | |
| Nous étions en plein milieu de l’après midi, et la température devait avoisiner les quarante degrés, j’en étais pratiquement convaincue, alors que je n’avais pas accordé un seul regard au thermomètre sur la terrasse de l’appartement que je partageais avec mon frère aîné, Alex. Je ne m’étais pas réveillée très tôt ce matin, et même plutôt tard. 11 :37 avait indiqué mon réveil lorsque j’avais ouvert les yeux, et j’avais bondi hors de mon lit, en râlant contre Alex qui ne m’avait pas réveillé. « Tu dormais paisiblement » m’avait-il donné comme excuse… Bonne excuse je l’avouais, je dormais très mal ces temps-ci, depuis la mort de Cameron en vérité, et ma peur de perdre également la seule famille qui me restait. J’acceptais donc de cesser ma râlerie, et m’employais à me préparer pour la journée et la soirée qui m’attendaient. De longues heures de travail en perspective.
Après une rapide douche, j’enfilais rapidement un tee-shirt et un short en jeans, avant de sortir de l’appartement pour me rendre à l’Azul. L’Azul, c’est un bar que j’ai racheté il y a plusieurs mois quand je suis arrivée au Panama. Enfin ce n’était pas un bar à l’époque, c’était simplement une vieille bicoque que j’ai rénovée avec l’aide d’Alex et… l’argent que Cameron m’a laissée. J’ignorais qu’il avait fait une assurance vie dont j’étais la bénéficiaire, ni qu’il avait fait un testament dans lequel j’apparaissais. Cependant, l’Azul était mon bar, et quelque part celui de Cameron aussi. En y pensant, j’aurai bien voulu ouvrir ce bar avec lui… j’aurais voulu tant de choses avec lui, et chaque fois que j’y repensais, la même tristesse et la même amertume me prenaient… Dieu qu’il me manquait… j’en mourrais à petit feu.
J’arrivais au bar avec une heure de retard. Pas que j’avais une heure fixe pour arriver au bar, je l’ouvrais quand je voulais. Mais j’avais demandé à Gabriel, mon unique employé, d’être là à une certaine heure pour faire l’inventaire, et j’étais moi-même en retard, ce n’était pas sérieux. Après m’être confondue en excuses, et subie les moqueries gentillettes de Gabriel, nous nous étions finalement mis au travail, tandis que je laissais la porte déverrouillée si jamais Alex se décider à nous rejoindre.
Une heure était maintenant passée, et Gabriel et moi n’avions toujours pas terminé. Debout derrière le bar, je m’occupais donc de l’inventaire tout en faisant les comptes également. Oui, j’étais polyvalente en ce qui concernait le bar. Il ne fallait pas que je compte sur Alex pour m’aider, et d’ailleurs ce n’était pas ce que je lui demandais non plus. Il était venu au Panama avec moi, c’était déjà beaucoup, mais je ne l’avais pas imaginé me laisser y partir seule. D’un côté, je crois que lui non plus ne voulait pas être seul, et que l’excuse qu’il venait pour que je ne sois pas seule n’était là que pour dissimuler sa véritable peur de la solitude. Mais la mienne était clairement plus prononcée, surtout depuis la mort de Cameron. Rythmée par la radio rock que j’écoutais d’une oreille distraite, je continuais mon travail tout en fredonnant l’air de la chanson qui passait sur les ondes à ce moment précis : I Love Rock ‘n’ Roll.
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| | | | Benjamin A. Keller
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| | Sujet: Re: Inventaire & Comptes... quelle barbarie ! {Ben} Lun 17 Aoû - 0:53 | |
| Mince ! Voilà la pensée polie qui me traversa l’esprit tandis que je lisais le tableau des permanences. Mon absence n’avait pourtant été que de courte durée, dix minutes de pause le temps d’acheter une dizaine de sandwichs au supermarché du quartier, mais certainement bien suffisante pour me voir rétrograder aux gardes de nuit. Il ne s’agissait pas d’une rétrogradation dans le sens propre du terme, j’étais le seul du commissariat à ne pas aimer ces gardes nocturnes. Manque crucial d’action, selon moi. Les délinquants de Palama semblaient trop feignants pour tenter un quelconque délit nocturne, à mon plus grand ennui lorsque je fus de garde. Mes coéquipiers disent de moi que je suis un cinglé à la recherche d’adrénaline, pour ma part je trouve leur jugement encore trop léger. J’aimais l’aventure et y trouver un certain plaisir à échapper aux pires dangers qu’il soit.
Mon frère et moi n’avions personne dans nos vies, peut être n’aimerions nous pas à ce point le danger de travailler dans les forces de l’ordre si le contraire s’avérait vrai. Peut être si l’un d’entre nous tomberait amoureux calmerait-il ses ardeurs de justicier, cependant rien de cela ne nous était encore arrivé. Frères jumeaux, nous nous étions engager dans la police la même année et avions affronter les diverses épreuves ensemble, au coude à coude comme le signalait si justement Kyle. Notre force et notre acharnement se trouvaient doubler lorsque notre duo imbattable était demandé sur le terrain, un duo uni dont la seule faiblesse résidait dans le duo en lui-même, mon frère était ma faiblesse, tout comme j’étais la sienne. Une fraternité que seule la mort pouvait désunir tant les années de souffrance quotidienne n’y avaient rien fait.
Je rentrais chez moi, toute pensée réjouissante ayant déserté mon esprit. Le portable à la main, je composais rapidement, pour le connaitre par cœur, le numéro du cellulaire de mon frère, m’apprétant à déverser sur sa seule personne toute la frustration engendrée par ce maudit tableau d’affichage. Le soir-même une garde de nuit m’attendait, et dont le seul réconfort était la présence de deux autres coéquipières. Une femme stricte et peu aimable ainsi qu’une jeune femme à la beauté angevine, une beauté gâchée par une timidité et un mal à l’aise plus que prononcés. Bref, je m’apprétais donc à rentrer chez moi lorsque je passa devant une bâtisse familière pour l’avoir fréquenté plus d’une vingtaine de fois depuis son ouverture.
Je décidais de m’engouffrer dans le bâtiment, nommé l’Azul, et pris la direction du comptoir. Avant même d’y entrer je m’attendais à croiser la même personne, la propriétaire du bar, une prénommé Cassandra. Une jeune femme avec qui j’avais quelque peu sympathisait dès ma première entrée. Je souriais et m’approcha d’elle lorsque mon regard se posa d’instard sur elle.
« Jolie voix. » Lui fis-je remarquer.
Je m’accoudais au comptoir tandis que mes jambes allaient trouver le confort d’un tabouret.
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| | | | Cassandra A. Garrett
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| | Sujet: Re: Inventaire & Comptes... quelle barbarie ! {Ben} Lun 17 Aoû - 13:50 | |
| I love rock and roll so put another dime in the jukebox baby, I love rock and roll so come on take some time and dance with me… La musique envahissait mes oreilles, et c’était sans m’en rendre compte que je chantais les paroles de cette chanson que je qualifiais de mythique. Si la musique aurait pu me déconcentrer, ce n’était en vérité pas le cas. Travailler en musique m’était agréable, et cela m’empêchait également de trop penser à des choses qu’il m’était préférable de laisser de côté, du moins durant un temps suffisamment raisonnable. Mais il était bien moins évident de le faire que de le dire. La musique avait donc un effet thérapeutique, si l’on peut dire, et je ne me rendais pas compte que cette même musique m’enivrait au point que je la chantais sans en prendre conscience. Mais il fallait bien avouer que cette chanson était entraînante et que j’étais très rock par ailleurs.
La tête dans l’inventaire, je ne voyais plus que des chiffres qui se suivaient dans différentes colonnes. Je remarquais qu’il manquait des verres, et me souvenait que cette semaine, Gabriel avait accidentellement renversé tout un plateau alors qu’il y avait foule. Je remplissais alors rapidement un bon de commande pour remplacer cette perte que je ne reprochais nullement à Gabriel, et j’en profitais donc pour ajouter cette dépense dans les comptes du bar… J’avais cessé de chanter lorsque je scrutais plus attentivement les comptes. Pour le moment, ce n’était vraiment pas positif. Mais je savais que ce ne serait pas de tout repos, j’étais consciente que je ne parviendrais pas facilement à faire marcher l’Azul, et qu’il faudrait m’y employer de toutes mes forces. Ce que je n’hésiterais pas à faire. Il était bien plus important pour moi que l’on pouvait le croire, mais seul Alex comprenait réellement l’importance de ce bar à mes yeux.
Naturellement, ma main se porta à un anneau attaché à une chaîne autour de mon cou. Il s’agissait de l’alliance que Cameron avait choisie pour lui, une alliance qui m’était revenue lorsque son corps avait été rapatrié aux Etats-Unis. Ce n’était pas la seule chose que l’on m’avait donné, mais c’était cependant la seule que j’avais pu prendre. Le reste était dans une boîte que je ne parvenais pas à ouvrir pour le moment, une boîte sur laquelle était écrit « Pour Cassie ».
Je sortis de ma rêverie lorsque j’entendis une voix qui m’était familière. Je relevais alors la tête, souriant comme il m’était possible de le faire depuis de nombreux mois, et je découvrais avec Benjamin, un client avec lequel j’avais sympathisé lors d’une soirée. Lorsque j’avais entendu la porte, tandis que je chantais, j’avais pensé qu’il s’agissait d’Alex, et ce n’était qu’en entendant cette voix que je prenais conscience de mon erreur. Continuant mon travail, je répondais néanmoins au jeune homme dont je connaissais seulement quelques petites choses, à savoir son prénom Benjamin, et l’existence d’un frère du nom de Kyle.
« Merci. » Répondis-je à son compliment. « Tu t’es perdu ? » Demandais-je toujours souriante.
Je posais la question en raison de l’heure très peu avancée à laquelle il était venu. Le bar n’était tout d’abord pas ouvert à cette heure-ci, et je ne voyais généralement Benjamin que durant le soir ou même la nuit. Reposant mon regard sur les comptes, j’ajoutais un nouveau moins, encore un, diminuant encore les revenus du bar, et je soupirais quand bien même j’avais tenté de m’en empêcher.
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| | | | Benjamin A. Keller
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| | Sujet: Re: Inventaire & Comptes... quelle barbarie ! {Ben} Mar 18 Aoû - 10:28 | |
| Une mauvaise blague de mes collègues, espèces de traites m’étais-je écrié dans un couloir déjà vidé de ces derniers. Aucune solidarité dans les rangs de ce commissariat, aucune entre aide entre pauvres inspecteurs que nous sommes, profiter ainsi d’une courte absence – alors que j’étais allé acheter cette dizaine d’aliments pour eux ! – pour préparer un coup en traite, avant de s’éclipser, tout fier. Et mon frère, ce frère qui m’attendait sagement, assit sur mon siège, les pieds posés sur mon bureau et l’éternel sourire moqueur que je lui connaissais tant pour l’avoir vu mainte et mainte fois dessiné sur ses lèvres. A cet instant, je le su lui aussi dans la combine. Tout le monde dans le commissariat n’ignorait pas mon profond dégout pour les gardes de nuit, que je trouvais ennuyantes en plus d’être inintéressantes, un argument de plus pour me confier cette fâcheuse tache. La vengeance est un plat qui se mange froid, dans mon cas, elle se mangerait bouillante,
Le boss me lâchait une heure après les faits, souhaitant que j’aille dormir avant ma garde de nuit, me voulant certainement en pleine forme, il me connaissait assez pour savoir qu’un petit somme au boulot se voulait normal pour moi. C’est ainsi que je me retrouvais, vers les traits de 9h du matin, seul, dans les rues d’un Panamá City encore endormi. Les habitants déjà afférés au boulot ou encore les jeunes délinquants, dont je devais faire d’eux des prisonniers, dormaient encore, une absence humaine donnant à la ville des airs de ville abandonnée, si ce n’était les éternels jurons que deux commerçants portugais se lançaient, ou encore les cris des enfants, impatients de retrouver leur mère, à l’entrée d’une école primaire. L’école n’avait jamais été mon truc, et pour le peu de fois où je m’y trouvais je préférais y jouer l’élève agité et rebelle que l’attentif studieux aux yeux envieux de connaissance. Définitivement très peu pour moi, pensais-je une nouvelle fois tandis que je traversais une rue, profitant du feu rouge à quelques mètres de là.
Perdu dans mes pensées, je ne me vu pas ma direction s’orienter vers un bar dont je connaissais l’existence depuis seulement quelques semaines. L’extérieur avait entièrement était refait, changeant de façon spectaculaire son ancienne apparence plus ou moins délabrée. Je lui connaissais deux propriétaires, la belle Cassandra, ainsi que son frère aîné, dont je su le nom avant de l’oublier deux ou trois jours après. Pour en avoir parlé au travail, je savais mes collègues habitués de ce lieu, à la recherche d’une décontraction, bien méritée, après une journée, ou une soirée, de service.
Pour en revenir à la belle Cassandra, qu’on surnommait Cassie, même si le « on » ne s’exerçait en réalisé qu’à son seul employé et son frère. Lorsque j’arrivais à son niveau, la jeune femme était plongé, et totalement concentrée, dans une dizaine de feuilles, étalées les unes à côté des autres sur la surface lisse du comptoir, dont je soupçonnais être l’inventaire, pour en avoir lu le titre en haut de la page, ainsi que des comptes. Elle me remercia du compliment avant de demander si je ne m’étais pas perdu. En effet, mes visites au bar étaient régulièrement en soirée, non en début de matinée, travaillant déjà à l’origine à cette heure-ci.
« Non. » Lui signifiais-je « Je n’ai rien à faire ce matin, j’ai décidé de rien faire, ici. » Repris-je en souriant.
J’oubliais qu’elle ignorait ma profession, non que j’ai des difficultés à parler de ma situation professionnelle, c’était simplement un sujet que nous n’avions jamais abordé jusque là. De moi, Cassandra ne devait connaitre que mon prénom ainsi que l’existence de mon frère, dont je me plaignais d’avantage que je n’en faisais des éloges.
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| | | | Cassandra A. Garrett
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| | Sujet: Re: Inventaire & Comptes... quelle barbarie ! {Ben} Mar 18 Aoû - 16:41 | |
| Je prenais très à cœur la gestion de mon bar, c’était bien pour cela que je m’affairais aux comptes et à l’inventaire à une heure si matinale. C’était aussi parce qu’il fallait du temps pour mener à bien ce genre de choses et que je ne pouvais pas me permettre de fermer le bar durant ne serait-ce qu’une seule soirée pour terminer les comptes et l’inventaire. D’où mon empressement à terminer cela au plus vite, c’était nécessaire. Fermer le bar durant une soirée, c’était perdre la recette de cette dite soirée, et ce n’était pas envisageable pour moi. J’avais investi beaucoup d’énergie et d’argent pour retaper cette vieille bicoque et en faire un bar digne de ce nom, et je dépenserais encore beaucoup de temps et d’énergie pour lui permettre de fonctionner, pour le maintenir à flots. Je savais que ce serait difficile, mais je n’abandonnerais pas, il n’en était pas question. Je n’avais habituellement pas un caractère si têtu, mais cette fois-ci c’était bien différent, c’était avec Cameron que j’avais pu ouvrir ce bar, avec ce qu’il m’avait laissée… J’aurais préféré qu’il me revienne en vie, et qu’il tienne sa promesse de m’épouser aussitôt qu’il serait rentré de mission. « Je jure que dès mon retour, dès le premier jour, je t’épouse… je te le promets… » Pas une seule seconde, il n’avait laissé penser qu’il ne reviendrait pas, et pourtant, au vu de ce qu’il avait préparé à mon intention, il avait effectivement envisagé cette possibilité. Il n’avait pas pu tenir sa promesse, mais je tiendrais la mienne, je ne l’oublierais pas, je ne laisserais pas disparaître, il n’en était pas question. Et ce bar, c’était ma manière de le garder.
Je chassais rapidement les pensées accablées que j’avais, et mettais Cameron dans ma petite boîte secrète. Pas que je refusais de penser à lui, je ne voulais simplement paraître triste en présence de Benjamin. C’était un jeune homme vif, ayant toujours le mot pour rire. Il était marrant de voir à quel point il était toujours aussi enjoué, et visiblement très heureux. Son bonheur, dont je ne connaissais nullement l’origine était presque communicatif, et si Cameron n’était pas encore aussi présent dans mon esprit, je crois bien que j’aurai été heureuse simplement parce que Ben semblait l’être de toute évidence. C’était pour cette raison que je ne souhaitais pas trop penser à Cameron actuellement, je voulais être capable d’au moins faire semblant d’être heureuse, à défaut de vraiment l’être. Et puis je ne voulais pas non plus plomber l’ambiance avec un visage triste et des pensées me rendant un peu plus malheureuse qu’habituellement.
Mon « visage d’ange » comme Alex aimait le dire, bien qu’il avait cessé à la mort de Cameron, puisque ce dernier usait également de ce compliment, abordait donc un sourire, et une expression qui laissait penser que j’étais effectivement heureuse, quand bien même c’était faux. J’avais un peu l’impression d’être une menteuse, mais d’un côté je préférais mentir. Je ne voulais pas qu’on parle de ma raison d’être triste, je voulais simplement ne pas y penser en ce moment. J’y penserais très certainement ce soir lorsque je tenterai de m’endormir dans un lit incroyablement vide…
Ne lâchant ni les comptes, ni même l’inventaire, je m’intéressais un peu plus à mon invité. J’avouais ne voir personne d’autre que mon frère passer cette porte à une heure si matinale, j’étais donc un peu surprise de voir Benjamin, d’où ma question. Ne rien faire ici ? Effectivement à cette heure-ci il ne ferait pas grand-chose, tout simplement parce que la seule activité possible était l’inventaire et les comptes et que c’était aux employés de faire cela, autant dire Gabriel et moi.
« Et comment t’aurais fait si ça avait été fermé ? » Demandais-je avec un sourire.
Je me trouvais incroyablement fausse sur le coup, et je me jurais que je ferais en sorte de l’être le moins possible sans pour autant avouer le profond mal être dont j’étais la victime. Cependant pour le moment, je garderais la tête haute, et je sourirais quand bien même ce ne serait pas un vrai sourire.
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| | Sujet: Re: Inventaire & Comptes... quelle barbarie ! {Ben} | |
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